Côte d’Ivoire : l’association des femmes juristes sensibilise sur les violences basées sur le genre

Article : Côte d’Ivoire : l’association des femmes juristes sensibilise sur les violences basées sur le genre
Crédit: Sercom AFJCI
28 mars 2022

Côte d’Ivoire : l’association des femmes juristes sensibilise sur les violences basées sur le genre

L’association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI) sensibilise les femmes sur les violences basées sur le genre, dans la dynamique de la journée internationale des droits des femmes (JIF), officiellement célébrée le 8 mars, sous le thème « Égalité des chances pour chacun, avenir durable en Côte d’Ivoire ».

Ce sont quelque 200 femmes issues des communautés de la commune de Koumassi, quartier Divo, qui ont pris part le samedi 26 mars dernier à l’activité de sensibilisation sur les violences basées sur le genre, initiée par l’AFJCI et son partenaire, l’ONG internationale Action contre la faim (ACF).

Il s’est agi au cours de cette séance, d’informer et de sensibiliser les parents, les leaders communautaires et religieux, les responsables d’ONG sur la loi n°98-757 du 23 décembre 1998 réprimant interdisant les violences sexuelles notamment les mutilations génitales féminines (MGF), le mariage forcé et/ou précoce, le viol, le harcèlement sexuel, la pédophilie, etc.  

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En effet, selon les estimations mondiales de l’OMS (Mars 2021) « une femme sur trois est victime d’actes de violences physiques, psychologiques, économiques et/ou sexuelle au cours de sa vie ». Soit 35 % des femmes. Lesquelles violences plongent des femmes, des jeunes filles et parfois des adolescentes dans un cycle infernal de traumatismes, de blessures et de mort. Les privant ainsi de certains de leurs droits fondamentaux et réduisant à néant leurs possibilités d’accomplissement personnel par le travail ou l’éducation. 

Partage de connaissances sur les VBG et la santé sexuelle reproductive – Sercom AFJCI

Le passage en revue des connaissances sur les VBG et du cadre juridique les régissant acté, les femmes juristes ont abordé les droits sexuels et reproductifs et sur les conséquences négatives des grossesses précoces, les nouveaux textes de lois sur le mariage, la filiation, la succession…

L’idée étant de favoriser l’adhésion des parents aux initiatives de la santé de la reproduction tels que la planification familiale et l’usage de méthodes modernes de contraception. Par ailleurs l’AFJCI entendait inciter les femmes à l’instauration d’une communication parents-enfants en matière de sexualité, afin d’aider les adolescents et adolescentes à adopter des comportements favorables à la promotion de leur propre santé, car les chiffres de grossesses précoces sont alarmants.

De 2016 à 2021, ce sont en moyenne 4 000 cas de grossesse enregistrés au cours de l’année scolaire, dans le primaire et secondaire général. Cette données révélée chaque fin d’année par la Direction stratégique, de la planification et des statistiques du Ministère ivoirien de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation est exactement de 5833 cas de grossesse pour le compte de l’année scolaire 2021-2022 .

Des consultations juridiques au profit des participantes ont clôturé la séance de sensibilisation, des écoutes individuelles des femmes en vue de la dénonciation des cas de VBG et d’une prise en charge judiciaire des survivantes.

Séance de sensibilisation des femmes de Koumassi-Divo – Sercom AFJCI

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